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Gel des rentes des victimes du travail. Une mesure scandaleuse et sournoise
08/04/2015 17:50 par Admin Admin
Le Gouvernement a annoncé hier le gel du minimum vieillesse et des prestations familiales, en raison de la faible inflation.
Cela entraînera de facto le gel pour 2015 des pensions d’invalidité et des rentes accidents du travail et maladies professionnelles.
Pour expliquer ce gel, le gouvernement s’appuie sur l’application des dispositions législatives et précise même qu’une application
stricte des textes conduirait « à une diminution de 0.7% ».
Le gel annoncé est plus sournois que celui prévu l’année dernière par le Gouvernement mais finalement abandonné.
Plus simple pour le Gouvernement car il n’implique pas de vote au Parlement, il n’en est pas moins tout autant insupportable pour
les personnes concernées !
Les faibles revalorisations annuelles des rentes de victimes du travail ne les ont pas placées dans des situations suffisamment
privilégiées pour imaginer que le gel de la revalorisation en 215 puisse leur permettre de vivre décemment et stabiliser leur pouvoir d’achat. Dans notre pays, un accident ou une maladie d’origine professionnelle conduisent dans de nombreux cas à une exclusion de l’entreprise et donc à une paupérisation des personnes.
Ce gel apparaît d’autant plus inacceptable aux victimes que la branche AT-MP est excédentaire en 2014, et devrait l’être tout autant en 2015 selon la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015. Ces excédents ne peuvent-ils pas permettre l’amélioration de l’indemnisation des victimes du travail ? Au contraire, l’indemnisation semble être remise en cause rapidement, avec la modification des tableaux (notamment sur les TMS) et l’annonce d’un travail de refonte sur le barème accidents du travail–maladies professionnelles (AT-MP).
Ce gel renvoie les victimes du travail à avant 1954, date à laquelle la FNATH obtenait la revalorisation annuelle des rentes AT-MP.
Le Gouvernement a annoncé hier le gel du minimum vieillesse et des prestations familiales, en raison de la faible inflation.
Cela entraînera de facto le gel pour 2015 des pensions d’invalidité et des rentes accidents du travail et maladies professionnelles.
Pour expliquer ce gel, le gouvernement s’appuie sur l’application des dispositions législatives et précise même qu’une application
stricte des textes conduirait « à une diminution de 0.7% ».
Le gel annoncé est plus sournois que celui prévu l’année dernière par le Gouvernement mais finalement abandonné.
Plus simple pour le Gouvernement car il n’implique pas de vote au Parlement, il n’en est pas moins tout autant insupportable pour
les personnes concernées !
Les faibles revalorisations annuelles des rentes de victimes du travail ne les ont pas placées dans des situations suffisamment
privilégiées pour imaginer que le gel de la revalorisation en 215 puisse leur permettre de vivre décemment et stabiliser leur pouvoir d’achat. Dans notre pays, un accident ou une maladie d’origine professionnelle conduisent dans de nombreux cas à une exclusion de l’entreprise et donc à une paupérisation des personnes.
Ce gel apparaît d’autant plus inacceptable aux victimes que la branche AT-MP est excédentaire en 2014, et devrait l’être tout autant en 2015 selon la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015. Ces excédents ne peuvent-ils pas permettre l’amélioration de l’indemnisation des victimes du travail ? Au contraire, l’indemnisation semble être remise en cause rapidement, avec la modification des tableaux (notamment sur les TMS) et l’annonce d’un travail de refonte sur le barème accidents du travail–maladies professionnelles (AT-MP).
Ce gel renvoie les victimes du travail à avant 1954, date à laquelle la FNATH obtenait la revalorisation annuelle des rentes AT-MP.